Face aux limites des traitements antalgiques classiques, effets indésirables, accoutumance, inadéquation avec certaines douleurs chroniques, l’aromathérapie et la phytothérapie offrent des solutions complémentaires validées par la pharmacologie.
Certaines huiles essentielles (comme la gaulthérie, la lavande, ou l’eucalyptus citronné) possèdent des propriétés antalgiques, anti-inflammatoires et myorelaxantes documentées. Utilisées en application locale ou en diffusion, elles modulent la réponse nociceptive via des mécanismes neurochimiques connus, notamment en agissant sur les récepteurs TRPV1 ou les médiateurs de l’inflammation.
De leur côté, des plantes médicinales comme l’harpagophytum, le saule blanc ou la grande camomille trouvent leur place dans les douleurs ostéo-articulaires, musculaires ou neuropathiques. En usage local ou systémique, elles offrent un soutien durable, notamment dans les syndromes douloureux chroniques.
Dans le champ oro-facial, ces approches permettent notamment de :
- soulager des douleurs musculo-ligamentaires ou articulaires (ATM),
- apaiser des troubles neurovégétatifs ou tensionnels,
- accompagner des suites opératoires ou des douleurs persistantes sans solution allopathique satisfaisante.
Intégrées dans une logique de soin global et personnalisé, l’aromathérapie et la phytothérapie permettent d’élargir la palette thérapeutique sans opposer médecines conventionnelles et naturelles mais en les articulant au bénéfice du patient.