À l’heure où la douleur devient une pathologie en soi, les approches complémentaires offrent des ressources ciblées, souvent peu invasives, et intégrables dans les parcours de soins complexes. Cette conférence propose un tour d’horizon éclairé de plusieurs techniques validées sur le terrain, souvent méconnues mais de plus en plus utilisées par les praticiens engagés dans une prise en charge globale.
- L’auriculothérapie : en s’appuyant sur la cartographie du pavillon auriculaire et ses connexions neurovégétatives, elle permet de moduler des douleurs aiguës ou chroniques à distance, avec des effets rapides dans certains cas.
- La neuralthérapie : par des injections locales d’anesthésiques à faibles doses (lidocaïne), elle vise à « réinitialiser » des zones perturbées du système nerveux autonome. Efficace sur les douleurs cicatricielles, inflammatoires ou névralgiques.
- Les thérapies par laser ou miltathérapie (multi-irradiation laser et magnétique) : elles agissent au niveau cellulaire sur l’inflammation, la microcirculation et la régénération tissulaire, sans douleur ni effets secondaires.
- Les ondes scalaires : encore en phase d’exploration clinique, elles visent une réinformation cellulaire par résonance, en s’appuyant sur des hypothèses biophysiques émergentes. Une voie à suivre avec esprit critique et curiosité.
Ces outils ne prétendent pas remplacer les approches conventionnelles, mais les compléter, surtout dans les cas de douleurs rebelles, chroniques ou mal étiquetées. L’enjeu est de repenser la douleur comme un déséquilibre multifactoriel, et d’ouvrir l’espace thérapeutique à des ressources adaptatives et personnalisées.